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Responsabledu pôle administratif de la Police Municipale Ville de Tremblay-en-France oct. 2018 - aujourd’hui 3 ans 11 mois. Tremblay-en-France, Île-de-France, France Assistante du chef de service, Chargée de gestion administrative de la Police Municipale Ville de Tremblay-en-France sept. 2016 - sept. 2018 2 ans 1 mois. Tremblay-en-France, Île-de-France, France
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Éducation Sept jeunes ont été mis en examen jeudi à la suite des violences dans le lycée professionnel de Seine-Saint-Denis, pris pour cible, début octobre. A trois reprises, en moins de deux semaines, trente à cinquante jeunes s’en sont pris au lycée professionnel Hélène-Boucher de Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis. Les émeutes aux abords de l’établissement ont atteint leur apogée le 17 octobre, avec l’agression de la proviseure. Trois jours plus tard, le personnel du lycée, choqué et inquiet, est parti en congé sans connaître les raisons de ces violences. Et les quelques élèves croisés devant l’établissement, désert en cette période de vacances scolaires, n’en savent pas davantage. Jeudi 27 octobre, un mineur a été placé en détention provisoire et six autres sous contrôle judiciaire. Tous sont mis en examen pour participation à un attroupement armé, violences sur une personne chargée d’une mission de service public avec incapacité totale de travail ITT de plus de huit jours, violences avec arme sans ITT et, pour cinq d’entre eux, dégradations par moyen dangereux. Parmi les sept adolescents, six sont des élèves du lycée, et aucun n’habite Tremblay. L’agresseur présumé de la proviseure, connu de la justice pour un recel et un vol avec arme, n’est pas scolarisé au lycée. Il n’avait aucune raison de s’en prendre à la chef d’établissement, si ce n’est – et c’est une hypothèse envisagée par la police – de prêter main-forte à des copains qui auraient eu des envies de vengeance. Mais les premiers actes d’enquête n’ont pas permis de déterminer l’élément déclencheur de ces violences. Aucun n’avance d’explications », souligne une source proche du dossier. Deux des sept suspects ont reconnu avoir participé au blocus » du lycée. Ce qui s’est passé devant l’établissement n’a pourtant pas grand-chose à voir avec les habituels empilages de poubelles placées par les élèves devant l’entrée de leur lycée en marge de manifestations, comme ce fut le cas au printemps lors de la mobilisation contre la loi travail. Jeudi 6 octobre, une trentaine de jeunes ont renversé deux voitures avant d’y mettre le feu. Deux mineurs ont été mis en examen pour dégradation en réunion et seront jugés par le tribunal pour enfants. Lundi 10, de nouveaux heurts ont éclaté impliquant, là encore, une trentaine de personnes. Il y a eu des feux de poubelles, des jets projectiles et utilisation de paintballs », rapporte un témoin. Lire aussi Violences contre des enseignants Vallaud-Belkacem appelle à déposer plainte Une tension particulière Lundi 17 octobre, la violence est montée d’un cran avec l’agression de la proviseure à 8 heures, devant la grille. Sur les images de vidéosurveillance, un jeune, capuche sur la tête mais visage découvert, court vers elle et lui décoche un coup de pied très haut, raconte une source proche de l’enquête. La chef d’établissement perd connaissance et s’écroule. Des personnels présents la conduisent dans la loge et tentent de la réanimer. C’est alors qu’une cinquantaine de jeunes – qui s’étaient donné le mot sur les réseaux sociaux – déboulent des buissons en face du lycée et lancent sur sa façade deux cocktails Molotov. La police, qui tente d’intervenir, essuie des tirs de projectiles. Selon un témoin, il a fallu trente à quarante-cinq minutes pour que cesse l’émeute ». L’hypothèse du guet-apens contre la police », évoquée par certains professeurs, parents et élèves, n’est pas privilégiée par les enquêteurs. Il y a d’autres endroits pour attirer la police, d’autant qu’après les faits du 6 octobre, il y a eu des arrestations grâce aux caméras de surveillance », souligne une source proche de l’enquête. La seconde hypothèse, celle d’un affrontement entre bandes rivales – avancée notamment par l’éducation nationale pour qui ces émeutes sont liées à un contexte de violence urbaine » –, est peu probable en réalité, puisque la plupart des élèves viennent de toute la Seine-Saint-Denis, et même au-delà. Sur les quelque 500 élèves du lycée, 350 n’habitent pas la commune, rappelle la mairie de Tremblay. Un adolescent rencontré devant le lycée avec son groupe de copain rapporte qu’un enseignant aurait pété un câble en cours et insulté sa classe » après la première émeute Les enquêteurs, eux, privilégient le lien avec l’établissement. Un enseignant évoque, sous couvert d’anonymat, une tension particulière » au lycée depuis la rentrée. Il y a eu du remous dans plusieurs classes, des bagarres entre élèves ; une collègue a failli se faire agresser », rapporte-t-il. Ils s’en sont pris à l’institution, confirme Halim Belmokhtar, responsable du pôle adolescents de la ville de Tremblay. Quelque chose a dû se passer au lycée, une chose vécue comme une discrimination. Ce mouvement part de là. » Une exclusion ? Une altercation ? Une parole jugée inacceptable ? Un adolescent rencontré devant le lycée avec son groupe de copains rapporte qu’un enseignant aurait pété un câble en cours et insulté sa classe » après la première émeute. Ça a parlé dans le lycée et la deuxième fois, c’était à cause de ça. » Lire aussi Une série de violences aux abords et au sein des lycées d’Ile-de-France Le lycée Hélène-Boucher a pourtant bonne réputation. Une équipe soudée et investie. Des projets nombreux, soutenus par une mairie dont les habitants reconnaissent également l’investissement pour la jeunesse. Des filières transport » et logistique » attractives, qui offrent des débouchés sur la zone aéroportuaire de Roissy. Des élèves motivés pour réussir, mais d’autres qui, en difficulté scolaire au collège, sont orientés par défaut dans des filières réputées être des voies de relégation. Si bien que lorsqu’ils arrivent au lycée, ils ont un sentiment de défiance, qu’on ne croit pas en eux, qu’ils n’ont pas leur place dans la société. Il suffit alors d’une petite traînée de poudres, qui peut paraître anodine, pour que ça explose », rapporte Sébastien Bastaraud, directeur de l’office municipal de la jeunesse. Banalisation de la violence » Ce rapport parfois dégradé avec l’école s’inscrit sur fond de difficultés sociales. A Hélène-Boucher, 59 % des élèves sont issus de milieux défavorisés. La vie de certains jeunes est parfois loin de notre quotidien, rapporte M. Belmokhtar. Il y a des élèves qui passent beaucoup de temps dans le bus pour venir au lycée. Qui, le soir, sont obligés de traverser un point de deal. Qui, à la maison, voient leurs parents inquiets de ne pas pouvoir payer le loyer à la fin du mois… Ces difficultés, ils ne les laissent pas à la porte du lycée. » Sans compter que la surmédiatisation des tensions sociales – émeutes, violences policières, terrorisme –, conduit à ce que ces jeunes grandissent dans une société extrêmement violente et crée les conditions d’une banalisation de la violence, renchérit M. Bastaraud. Certains en viennent à se dire que finalement, s’attaquer à un lycée n’est pas si grave. » A Hélène-Boucher, les cours reprendront après les vacances, mais les enseignants ont posé leurs conditions présence policière, davantage de personnels de vie scolaire, assistante sociale à temps plein et classement en éducation prioritaire. 99 % des jours que j’ai passés ici, j’ai pris beaucoup de plaisir à travailler dans une bonne ambiance, souligne un enseignant. Mais quand on voit que tous nos efforts sont mis à terre, ça va être dur de se relever. » Lire aussi Article réservé à nos abonnés La France passera-t-elle l’hiver ? Aurélie Collas Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. 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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 0004 En Seine-Saint-Denis, vidée de ses médecins, "soigner prend tout son sens" pour le docteur Mirghane Sa bicyclette est désormais familière aux habitants de la cité des Francs-Moisins, à Saint-Denis. Tous les vendredis, qu'il pleuve ou qu'il vente comme ce 1er février, le docteur Yasmine Mirghane Kassimou visite à domicile ses patients les plus âgés. Sac à dos, minivélo, la jeune femme a ouvert son cabinet libéral en juillet 2006. "Ici, je me sens à l'aise, explique-t-elle. Quand tu travailles dans les cités, tu apprends à comprendre les peurs. Et je ne vois aucun voyou, je ne soigne que des gens normaux." Yasmine Mirghane fait un peu figure de pionnière à Saint-Denis, une ville que les médecins désertent plus qu'ils ne s'y installent 14 généralistes sont partis depuis 2000, alors que 10 seulement sont arrivés. La densité médicale de la commune est déjà inférieure à la moyenne 7,7 médecins pour 10 000 habitants, contre 9,7 en Ile-de-France. Le pire est à venir, puisque 75 % des médecins installés ont plus de 50 ans. Certains quartiers populaires sont menacés de devenir des déserts médicaux. Pour pouvoir repeupler les banlieues en médecins, il faudra tenir compte des aspirations des jeunes diplômés, dont 70 % sont des femmes. Yasmine Mirghane, 36 ans, a ainsi beaucoup pesé "le pour et le contre" avant de s'installer. Elle ne voulait pas exercer à l'ancienne, en solitaire, et cherchait un cabinet de groupe. Elle a failli s'associer à ses collègues installés au coeur des Francs-Moisins, mais la crainte qu'ils ne soient pas remplacés après leur départ à la retraite l'a fait reculer. La question de la sécurité a aussi pesé. "Il y a quelques semaines, un collègue s'est fait agresser, un soir, en sortant de son cabinet, en plein centre de Saint-Denis, raconte-t-elle. Moi-même, je fais attention à ne pas finir trop tard le soir." La jeune femme a finalement repris le cabinet d'un médecin, parti en province après quinze ans d'exercice, situé à la lisière de la cité des Francs-Moisins. Le soutien de l'ensemble des collègues du quartier a été déterminant. "Dès que j'ai un problème, d'ordre médical ou administratif, je n'hésite pas à les appeler, on travaille vraiment un réseau, en se parlant en permanence." Jeune maman, elle est relayée par un confrère, qui lui assure ses remplacements. "Sans lui, sans l'appui de mon mari et de ma mère, je n'aurais pas tenu, ni physiquement ni moralement." Les débuts ont été difficiles. Il a fallu réorganiser le cabinet, qui fonctionnait comme un dispensaire, et canaliser le va-et-vient incessant de malades. Informatiser les dossiers médicaux de près de 3 000 patients. Comprendre les arcanes et les subtilités de l'assurance-maladie. Fidéliser une clientèle aussi, pour pouvoir faire de la médecine au long cours, celle qui l'intéresse. "Ici, ce n'est pas de la bobologie, je fais beaucoup de prévention et d'éducation à la santé", explique-t-elle. Le docteur Mirghane suit surtout des maladies chroniques lourdes, des personnes diabétiques ou hypertendues, des pathologies respiratoires aiguës. "Pour certaines personnes, prendre un médicament systématiquement est loin d'être évident, notamment parce qu'elles n'ont pas conscience de la gravité de leur état, raconte-t-elle. Souvent, je leur demande d'apporter les boîtes avec eux pour me montrer ce qu'ils prennent." Le médecin constate que la santé est largement considérée comme un luxe dans les quartiers en difficulté. "Beaucoup de mes patients dépassent de peu le plafond permettant d'accéder à la couverture maladie universelle CMU, fixé à 606 euros par mois pour une personne. Et comme ils n'ont pas suffisamment de revenus pour s'offrir une mutuelle, ils se privent de soins", déplore-t-elle. Depuis quelques mois, la situation s'est durcie "Auparavant, quand une personne était en affection longue durée avec une prise en charge à 100 %, on faisait passer ses autres soins comme tels. Maintenant, l'assurance-maladie nous contrôle sévèrement. Les patients doivent donc payer plus. Certains le prennent très mal ; ils ont le sentiment d'être délaissés par la collectivité." Malgré les journées harassantes, les patients qui arrivent jusqu'à 20 h 30 avec un problème urgent, Yasmine Mirghane ne regrette en rien son choix professionnel. "Je comprends mes jeunes collègues qui hésitent à venir, mais la contrepartie, c'est un travail vraiment passionnant, plaide-t-elle. Il faut avoir la fibre sociale et être intéressé par une prise en charge qui va bien au-delà de la médecine traditionnelle. C'est parfois usant, mais ici, soigner prend tout son sens. Et si on ne le fait pas, qui le fera ?" Cécile Prieur Article paru dans LE MONDE - édition du qu'à Tremblay-en-France, il existe un Pôle municipal de Santé, situé 7bis Cours de la République Tél et qui est ouvert du Lundi au Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 19h30 ; le Samedi de 8h30 à 12h. Cet équipement, est un des choix forts de l'actuelle municipalité au bénéfice de tous les Tremblaysiens et, tout particulièrement, en faveur des populations les plus fragilsées. Le Pôle municipal de Santé permet à une équipe pluridisciplinaire d'assurer une continuité de services dans le domaine des soins et de l'information médecine générale, cabinet dentaire, cardiologie, ORL, dermatologie, gynécologie, phlébologie, rhumatologie, traumatologie du sport, soins infirmiers. Ces activités sont ouvertes à tous environ consultations par an. La pratique du tiers payant facilite l'accès aux soins en dispensant de l'avance partielle ou totale des frais occasionnés par les soins - Sur présentation d'une carte d'assuré social à jour, l'assuré et ses ayants droit ne règlent que le ticket modérateur. - L'exonération complète de l'avance des frais est possible, . pour les patients en longue maladie . pour les familles bénéficiant de la CMU . pour les mutualistes de certaines mutuelles Published by Socialistes de Tremblay
SantéLe Pôle municipal de santé expérimente, depuis début 2021, une permanence d’accès aux soins de santé Pass ambulatoire. Grâce à ce dispositif, de nombreux Tremblaysiens peuvent enfin se faire ouvrir des droits et se soigner le 14/06/2022 Le pôle municipal de santé accueille tous les patients sans exception. © DR / Ville de Tremblay-en-France Le manque d’information conduit parfois des patients à renoncer à se soigner, notamment faute de prise en charge par l’Assurance maladie. Pour lutter contre ce phénomène, le Pôle municipal de santé PMS se mobilise depuis 2020-2021 pour accompagner certains usagers dans l’ouverture de leurs droits. Une permanence d’accès aux soins de santé Pass ambulatoire est ainsi programmée tous les jeudis et vendredis après-midi au PMS, de 13 h 30 à 16 h 30. Grâce à ce dispositif médico-social en cours d’expérimentation, des Tremblaysiens bénéficient d’une prise en charge, comme la protection universelle maladie ex-complémentaire maladie universelle, ou l'AME, l’aide médicale de l’État AME. Inscrite dans le contrat local de santé, la Pass est portée par la Ville et bénéficie d’un appui financier de l’agence régionale de santé. Une réponse essentielle face à la précarité ou aux difficultés de certains patients. Une grande partie des personnes concernées ont été orientées par nos médecins ou nos secrétaires, confrontés à ces situations de fragilité, indique Sadia Benhamou, directrice du PMS. Malgré l’absence de prise en charge par l'Assurance maladie, nous avons soigné ces patients. Mais ils ne pouvaient pas poursuivre les soins auprès d’autres professionnels. »Des professionnels de santé partenaires Ouverte seulement aux Tremblaysiens, la Pass accueille – de manière individuelle et en fonction de certains critères dont l’absence totale ou partielle de couverture sociale – des seniors, des actifs, des personnes en situation irrégulière ou encore des jeunes ayant quitté le foyer familial. Selon un premier bilan, la permanence a reçu 216 personnes 104 femmes et 112 hommes depuis son ouverture début 2021. Résultat 90 bénéficiaires ont obtenu des droits majoritairement la complémentaire santé solidaire et l’AME. La Pass comprend un volet administratif mais aussi une partie médicale, avec une évaluation réalisée par une infirmière coordinatrice du PMS. Cette étape permet de repérer les besoins en matière de soins médicaments, analyses…. C’est tout l’enjeu de cette action, qui vise à couvrir une pluralité d’actes pour mieux soigner. Des conventions annuelles ont déjà été signées entre la Ville et des professionnels de santé ou du milieu paramédical une pharmacie et un laboratoire. Un modèle de convention a d'ailleurs été adopté lors du conseil municipal du 19 mai. Grâce à un formulaire spécifique, le paiement des actes aux professionnels signataires, est différé, le temps d'ouvrir les droits de la personne. Si l'affiliation est finalement refusée par les organismes de prise en charge, la Ville règle la facture, précise Marie-Ange Dossou, adjointe au maire déléguée à la Santé. La municipalité a, jusqu'ici, reversé 1 547 euros pour ces frais. Il est maintenant nécessaire d’élargir le réseau des professionnels de santé partenaires, car il faut prendre les parcours de soins dans leur globalité pour permettre à chacun de se soigner correctement, quels que soient les ressources ou le statut du patient, souligne l'élue. La Ville se portant garante auprès des professionnels, une relation de confiance s’est instaurée, ce qui est rassurant pour la suite du déploiement du dispositif. » Auteur Aurélie Bourillon
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